Alors qu’il se rendait à son travail en train le 12 octobre 2016, Jean Côté entendit un appel à l’aide : on réclamait de manière urgente la présence d’un médecin ou d’un agent de secourisme.

De gauche à droite, Patrice Pouliot, représentant de l’Association des courtiers d’assurance du Canada, Jean Côté, et Marco Romani, membre du conseil d’administration (photo prise par Peter Kelly)

Répondant avec empressement à l’appel, Jean se retrouva bientôt au chevet d’un patient au teint pâle et à l’œil hagard dénommé Normand Péloquin. Au vu de ses enflures, celui-ci confia qu’il avait été piqué par un moustique une trentaine de minutes plus tôt. Jean se rendit compte que son patient affichait tous les symptômes d’une attaque anaphylactique : enflures au visage et sur la langue, difficulté à respirer, etc.

Comme le patient n’avait jamais eu de réactions semblables à une piqure d’insecte, il ignorait qu’il souffrait d’une allergie. Jean demanda si quelqu’un avait en sa possession un EpiPen. Une dame offrit aussitôt le sien. Jean expliqua alors à Normand Péloquin qu’il allait procéder à une injection dans sa cuisse. On prit aussitôt contact avec les services médicaux d’urgence et Jean continua de surveiller le patient, dont la respiration devenait moins pénible.

Jean aida le patient à descendre du train et demeura avec lui jusqu’à l’arrivé du personnel médical. Une fois le patient pris en charge par les ambulanciers, Jean reprit le chemin vers son travail. La première ambulance arrivée sur les lieux ne disposait pas d’Epipen, de sorte qu’il fallut faire appel à une deuxième ambulance. Ce n’est qu’environ une demi-heure plus tard qu’on administra au patient une deuxième dose d’épinéphrine. Si Jean n’avait pas été présent et n’avait pas administré la première dose, le résultat aurait pu être très différent.

Voici le témoignage de M. Péloquin:

« Bien sûr, le fait que j’étais plus ou moins conscient m’empêche d’expliquer exactement ce qui s’est passé … Mais une chose est certaine : l’aide de M. Côté a été un facteur déterminant pour moi. Son intervention m’a permis d’éviter une crise anaphylactique. Je ne savais pas que j’étais allergique aux guêpes. Je remercie M. Jean Côté de son intervention et je le félicite pour l’empressent avec lequel il est intervenu. »

Pour la promptitude dont il a fait preuve et pour son action décisive, la PCS a décerné à M. Jean Côté le prix de sauvetage John D. Harper lors de la conférence Altitude tenue à Québec cette année.

Prix de sauvetage : Jean Côté, zone cantons-de-l’Est