
Par Kerri Loudoun, cheffe du portefeuille Communications et marketing (kerri.loudoun@skipatrol.ca)
Certains patrouilleurs peuvent passer toute leurs carrières au sein de la PCS sans avoir à prodiguer des soins vitaux à quelqu’un.
D’autres se sont cependant retrouvés dans des circonstances en dehors de leurs gardes de patrouille, où ils ont aidé des membres de leur communauté lorsqu’il devenait évident que la situation en était une de transport hâtif.
L’histoire suivante, qui réchauffe le cœur, est unique en son genre. La plupart des patrouilleurs qui sont impliqués dans des situations d’urgence et qui apportent leur aide dans le cadre de leur formation de la PCS n’ont pas l’occasion d’avoir des rencontres comme celle-ci. Bon nombre d’entre nous, qui sommes appelés à sauver des vies, ne reverront jamais les patients que nous avons aidés.
Mais cette fois, nous avons la chance d’apprendre qu’une personne sauvée par un membre de la PCS est revenue nous saluer.
Merci à Joel Dodd, de PCS Western, d’avoir partagé cette histoire touchante avec nous. Joel écrit :
En août 1981, j’ai été réveillé par une femme qui criait en face de la maison dans laquelle je venais d’emménager, car son enfant ne répondait plus aux stimuli.
Je me souviens de m’être précipitée hors de la porte et avoir traversé la rue. J’ai crié « appelez le 911 » et je me suis rendu à l’intérieur et à l’étage. J’ai trouvé un père affolé qui tenait un jeune enfant dans ses bras.
Je lui ai dit que j’étais formée en secourisme avancé et j’ai pris l’enfant qui ne réagissait pas, réalisant rapidement qu’il était en crise et incapable de respirer efficacement. J’ai tenté de le ventiler, sans succès. J’ai également commencé à refroidir rapidement l’enfant qui avait une forte fièvre.
Au bout d’une minute environ, la crise s’est arrêtée. J’ai ouvert les voies respiratoires de l’enfant et nous l’avons tous entendu crier.
Je l’ai descendu et l’ai remis à sa mère au moment où les SMU arrivaient.
Aujourd’hui, j’ai eu un visiteur très inattendu au travail.
Un homme s’est approché de moi et m’a dit : « Vous ne me connaissez pas, je m’appelle Christopher, et quand j’avais un an, vous m’avez sauvé la vie ».
L’homme était venu me remercier. Ce petit enfant que j’ai aidé il y a 43 ans se tenait sur mon lieu de travail, avec un jeune garçon à ses côtés.
Christopher m’a serré la main en regardant son jeune fils et lui a dit que j’étais la personne qui lui avait sauvé la vie lorsqu’il était très jeune. Il lui a expliqué que si je n’avais pas été là ce soir-là, il n’aurait peut-être pas grandi et n’aurait pas eu de fils à son tour.
C’était un moment chargé d’émotion!
En y réfléchissant plus tard, j’ai réalisé qu’en tant que secouristes qualifiés, nous pouvions avoir un effet profond sur la vie des gens et au-delà.
Bien qu’il soit cliché de dire qu’on ne sait jamais quel impact on aura sur la vie de quelqu’un, soyez assuré que la formation que vous recevez de la PCS peut un jour contribuer à sauver la vie d’un étranger.
Excusez-moi, je dois prendre un mouchoir. Quelqu’un est certainement en train de taillé oignons ?
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