Par Peter Lavalley, zone Qu’Appelle, division Saskatchewan (Lnpet@myaccess.ca)

 

Les réactions des patrouilleurs à un article paru dans l’édition de mai 2019 de 5/5 confirment que la communication avec les personnes qui connaissent mal l’anglais ou qui sont d’une culture différente de la nôtre peut soulever des problèmes dans la prestation de services de secourisme. Les différences culturelles donnent lieu à des situations où des patrouilleurs de sexe masculin se voient interdire le droit de toucher le corps d’une patiente pour des motifs religieux. Il y a aussi des patients qui craignent les personnes portant un uniforme.

Les patrouilleurs ont constaté qu’il existe des moyens de faciliter les communications dans de telles situations:

  1. Communication non-verbale améliorée: « Grâce à de nombreux gestes de la main et aussi à des sourires, je suis parvenu à surmonter la plupart des difficultés sans trop d’efforts. »
    (Ian Izzard, zone des Laurentides, et zone Gatineau, Québec.)
  2. Formulaire de rapport de poche de la PCS : “…J’ai utilisé mon formulaire de rapport de poche de la PCS, ce qui a permis à la patiente d’indiquer sur le dessin du corps les parties où des douleurs étaient éprouvées. » (Robi Roncarelli, zone Kawartha, Ontario).
  3. Les patrouilleurs pouvant s’exprimer dans d’autres langues : Les stations de ski comptant beaucoup de patrouilleurs peuvent offrir des services de secourisme dans différentes langues. « Le meilleur moyen de surmonter les barrières linguistiques et culturelles consiste à recruter des patrouilleurs provenant de différentes cultures et parlant différentes langues ». (Chris Paci, zone Lac Supérieur, Ontario)
  4. Applications et traducteurs électroniques: On peut recourir à différents supports électroniques.
  5. Tableau de communication de secourisme:il existe des tableaux de tailles différentes qui illustrent les parties du corps et qui comportent un clavier et une échelle de douleur. Peu coûteux et faciles à utiliser, les tableaux de communication de secourisme transcendent les barrières linguistiques en permettant une communication non-verbale et visuelle.

Si vous souhaitez vous procurer un tableau de communication de secourisme et apprendre à l’utiliser, veuillez prendre contact avec Kelly-Anne Rover, une patrouilleuse de la zone Central (Ontario) comptant plusieurs années d’expérience. Vous pouvez consulter son site Web First In – Visually Speaking (https://firstin.vizuallyspeaking.ca) ou communiquer avec elle par téléphone (+ 1-905-252-7890).

Ces différents moyens peuvent aider les patrouilleurs à communiquer plus efficacement. Ce qui fonctionne le mieux peut être affaire de préférence personnelle.

Il faut consacrer plus de temps à apprendre aux patrouilleurs de ski à communiquer de manière plus efficace avec les personnes appartenant à des cultures religieuses ou ethniques différentes de la culture dominante. Qu’en est-il des personnes peu douées au plan linguistique (qu’il s’agisse d’immigrants ou de personnes souffrant d’un handicap qui limite leur capacité de s’exprimer ou de traiter des renseignements)? Il est temps d’élaborer « … un ensemble de stratégies pour aider les patrouilleurs à gérer ces situations difficiles ». (Ian Izzard)

Échantillon d’un tableau de communication en secourisme.

Communiquer avec les skieurs et planchistes ayant une connaissance médiocre de l’anglais : que faire?

Ce poste est également disponible en : English